L'art de bien écrire sur le web

Bien écrire sur le web peut être difficile, il faut savoir adapter son contenu à la lecture à l’écran, capter l’attention des internautes en quelques secondes, savoir être mieux référencé par les moteurs de recherches… Voici donc les conseils à appliquer pour bien écrire sur le web.

I)                   ECRIRE POUR ÊTRE LU

a)      La ligne éditoriale

Pour attirer et retenir les internautes, il faut tout d’abord choisir les bons sujets, ceux qui intéressent les lecteurs. Faites d’abord un focus sur vos lecteurs : Qui sont-ils ? Qu’est-ce qui les intéresse ? Que partagent-ils ?

Puis ensuite définir sa ligne éditoriale : A qui allez-vous parler ? De quoi ? Comment ? Avec quels objectifs ?

Ce sont les questions à se poser avant de commencer sa rédaction pour mieux comprendre le besoin et l’envie du lecteur afin de capter son attention. Etudiez régulièrement les statistiques d’audience de votre site afin de regarder quels contenus ont été les plus lus ou les plus relayés.

 

b)      La loi de proximité

La loi de proximité est assez simple : plus un sujet est proche de ses lecteurs, plus il va les intéresser.

Prenons l’exemple d’un ouragan, s’il se produit dans la ville voisine il attirera plus de lecteurs, tandis que s’il se produit au Vietnam, il attirera moins de lecteurs, car ces derniers ne se sentirons pas concernés, pas touché directement.

Cette proximité s’entend dans plusieurs domaines :

  • dans l’espace (la ville voisine intéresse plus qu’un pays étranger) ;
  • dans le temps (l’actualité intéresse plus que le passé ou le futur) ;
  • par les émotions (les catastrophes, les enfants, les animaux) ;
  • dans la vie professionnelle (mon métier > mon entreprise > mon secteur).

Veillez également à varier les types de contenus et les traitements. Pensez à publier du contenu original pour vous différencier des autres contenus publiés sur le même sujet.

 

1)      CONSTRUIRE SON PLAN EN « PYRAMIDE INVERSEE »

 

La « pyramide inversée » consiste à commencer un article en donnant les informations les plus intéressantes au début, puis de rentrer ensuite dans les détails. Cette construction est très utile et intéressante à utiliser sur Internet car les internautes veulent savoir très vite s’ils ont atterri sur la bonne page Web. Il suffit de placer tout en haut de l’écran les éléments principaux pour les inciter ensuite à scroller plus bas.

Dès le premier paragraphe, il suffit d’utiliser la règle des « 5W » qui consiste à répondre aux questions suivantes : What (quoi) ? Who (qui) ? When (quand) ? Where (où) ? Why (pourquoi) ? Le lecteur saura alors très facilement quel est le sujet de l’article, ce qui retiendra facilement son attention.

 

2)      SOIGNER SA REDACTION

a)      Ecrire en bon français et simplement

Cela paraît évident, les fautes de frappe ou le fautes d’orthographe sont fatales, on pourrait croire à un article faux, une « fake news », et donc perdre en crédibilité.

Ecrivez simplement, cela vous permettra d’écrire plus vite, de vous faire mieux comprendre par un maximum de lecteurs donc d’être plus lu.

Voici 10 règles à ne pas oublier :

  • Rédiger des phrases courtes et des paragraphes courts
  • Limiter ses phrases à sujet-verbe-complément
  • Construire une idée par phrase et une phrase par idée
  • Simplifier son vocabulaire
  • Traduire le jargon technique ou les mots étrangers
  • Eviter les négations
  • Eviter le passif
  • Fuir les adjectifs et les adverbes
  • Oublier les temps complexes (subjonctif, passé simple, etc.)
  • Se relire à voix haute

b)      Ecrire à la portée du grand public

Il faut rédiger un article en se mettant toujours à la portée du grand public, sans pour autant prendre ses lecteurs pour des idiots ou des incultes.

Cela implique de toujours préciser :

  • Le contexte, les causes, les enjeux, la nature des acteurs
  • La signification des sigles, des acronymes et des abréviations à leur première occurrence dans la page Web (page par page)
  • La traduction des termes étrangers ou techniques 
  • Le prénom, le nom, la fonction et l’organisme des personnes citées.

c)      Ecrire pour le World Wide Web

Le contenu que vous publierez va rester longtemps en ligne, donc remplacez toutes les dates « relatives » par des dates « absolues » (ex. « le 14 mars 2017 » au lieu de « il y a deux jours »).

Il peut également être lu partout dans le monde, donc n’oubliez pas de préciser le lieu de l’action (Paris, Hong-Kong…).

 

d)      Soigner sa mise en page

La mise en page est très importante pour attirer l’œil du lecteur, ces éléments sont très importants :

  • Des titres et des intertitres ;
  • Des paragraphes non justifiés (fer à gauche, drapeau à droite) ;
  • Des listes à puces ;
  • Des mots en gras ;
  • Des encadrés ;
  • Des blocs citations.

Dans le même ordre d’esprit, allez directement à l’essentiel car vous n’avez que quelques secondes pour retenir l’attention du lecteur.

Il faut également penser à optimiser l’accessibilité des contenus pour que l’internaute comprenne qu’il peut cliquer sur un objet (un lien, un PDF, un bouton). Il faut aussi qu’il ait envie de cliquer dessus, le rédacteur web doit alors trouver des formulations accrocheuses qui l’inciteront à cliquer.

 

3)      CONTROLER LA QUALITE AVANT LA PUBLICATION

a)      Relire ou se faire relire

Se relire ou encore mieux, se faire relire est la meilleure façon de voir les fautes d’orthographe et les fautes de syntaxe afin d’avoir un travail propre et compréhensible.

 

b)      Vérifier l’affichage de l’écran

Les images s’affichent-elles correctement ? Sont-elles trop lourdes ?  Les liens fonctionnent-ils correctement ? La mise en page est-elle correcte ? Les paragraphes pas trop longs…

Tous ces petits détails auxquels il faut faire attention pour avoir un article parfaitement mis en forme.

 

I)                   ECRIRE POUR ÊTRE REFERENCE

1)      COMPRENDRE LE REFERENCEMENT NATUREL

 

Il existe deux types de liens quand un internaute tape une requête dans Google sous la forme d’un mot clef :

  •   des liens commerciaux achetés par les marques (référencement payant) ;
  •   des liens gratuits repérés par ses robots (référencement nature).

L’objectif du rédacteur Web est donc de rédiger des contenus pour qu’ils soient mieux référencés par Google, donc qu’ils apparaissent en haut de la 1ère page de résultats naturels. Il doit également attirer les visiteurs pour amener du trafic vers le site web puis faire en sorte que les internautes partagent son contenu.

 

a)      L’importance des mots-clefs

Les mots-clefs ont une importance capitale sur le web, ils permettent aux internautes de trouver plus facilement du contenu qui les intéresse donc de générer plus de trafic sur un site. Mais également aux sites web d’être mieux référencés par Google pour apparaître en haut d’une page de recherche.

 

1)      OPTIMISER SES MOTS-CLEFS

a)      Répéter les mots-clefs

Plus un mot-clé sera répété dans une page, plus la page sera pertinente pour Google.

Cependant il y a deux risques à cette stratégie de « bourrage » :

  • faire fuir les lecteurs pour lesquels cela devient vite illisible ;
  • faire fuir le Googlebot qui considèrera que vous essayez de le tromper.

Il y également la stratégie de la « longue traine », à l’inverse de la stratégie de « bourrage » qui répète plusieurs fois le même mot, elle consiste à enregistrer des expressions plus longues et plus ciblées. Le consommateur est déjà dans une optique d’achat s’il tape une expression plus détaillée, par exemple : « robe longue rouge ZARA », le taux de conversion est alors plus fort. Alors que s’il tape seulement « robe », on ne sait pas encore s’il souhaite acheter, la conversion n’est alors pas sûre.

Le concept de la longue traîne est bénéfique au rédacteur web car il le pousse à varier son vocabulaire afin d’élargir son champ sémantique et à varier ses contenus et de les cibler.

Les emplacements les plus importants pour les mots-clés sont :

  • L’URL
  • Le titre de la page, balise title et <h1>
  • L’intertitre et <h2>
  • La balise <title> dans les liens
  • La balise <alt> dans les images

Tous ces emplacements ne s’affichent pas à l’écran, comme les balises <title>, des liens ou <alt> des images. Ce qui permet d’augmenter le taux de densité pour le robot sans pour autant avoir trop d’informations pour l’internaute.

 

b)      Les champs SEO (Search Engine Optimization)

Certains CMS proposent de remplir des champs destinés à améliorer le référencement naturel, par exemple un titre, un extrait, une description, des mots-clés…

Google affiche en dessous du titre de la page l’extrait rédigé, cependant si vous ne l’avez pas rédigé, il ira prendre un autre contenu de votre page, les premiers mots du premier paragraphe

 

1)      LES BALISES HTML

 

Grace aux CMS (Content Management System), éditer un site peut être plus facile, seulement, savoir écrire directement dans le code source est très utile. En effet, certains CMS sont plus limités que d’autres, le rédacteur web devra alors afficher le code source.

Le HTML repose sur le principe de balises ouvrantes <début d’un ordre donné au navigateur> et de balises fermantes </fin de l’ordre>. Par exemple pour écrire un mot en gras dans le code source il faut utiliser la balise <b> (ou <strong>) : <b>exemple</b>. Le mot « exemple » apparaîtra alors en gras.

 

a)      Créer des liens internes

Pour retenir un peu plus longtemps l’attention du Googlebot, intégrer des liens vers d’autres pages internes permet d’augmenter leur visibilité.

 

b)      Créer des liens entrants

Selon Google, une page web sera intéressante pour les internautes si elle a des liens qui pointent vers elle, il est donc important que le rédacteur Web partage l’URL sur les réseaux sociaux, laisse des commentaires sur des blogs/forums, partage l’URL sur des sites de favoris (bookmarks) et republie une partie du contenu sur des sites de republication d’articles.